Comment obtenir un kombucha plus pétillant ?

Vous ouvrez votre bouteille de kombucha maison, vous vous attendez au “pschitt” typique des boissons pétillantes… et rien. Pas de mousse, pas de bulles, presque pas de vie dans le verre. Le goût est bon, mais la texture vous déçoit : vous rêviez d’un kombucha vivant et pétillant, vous obtenez une boisson presque plate.

C’est l’une des frustrations les plus fréquentes chez les brasseurs débutants. Heureusement, la bonne nouvelle est simple : un kombucha vraiment pétillant n’est pas une question de chance, mais de méthode. Une culture vivante et saine (comme un SCOBY de kombucha bien équilibré, fourni avec son liquide de départ), un peu de sucre au bon moment, les bonnes bouteilles et une bonne gestion de la température suffisent pour transformer un kombucha timide en boisson naturellement gazeuse.

Dans ce guide complet, on va voir ensemble :

  • d’où vient exactement le gaz dans le kombucha
  • pourquoi votre kombucha reste parfois plat malgré tous vos efforts
  • comment organiser une seconde fermentation efficace pour booster le pétillant
  • quels arômes (fruits, jus, sucre, gingembre…) utiliser pour des bulles plus généreuses
  • comment éviter l’inverse : la bombe à kombucha qui explose dans la cuisine
  • comment adapter tout cela à votre rythme et à votre goût

L’objectif n’est pas de faire une boisson standardisée, mais de vous apprendre à “piloter” vos bulles pour obtenir le niveau de pétillant qui vous plaît, tout en gardant un kombucha agréable, sûr et maîtrisé.

1. Comprendre d’où vient le pétillant du kombucha

Pour obtenir plus de bulles, il faut d’abord comprendre comment elles se forment.

1.1. Le CO₂ : sous-produit naturel de la fermentation

Dans votre kombucha, ce sont principalement les levures qui :

  • consomment le sucre
  • produisent de l’alcool et du dioxyde de carbone (CO₂)

Les bactéries, elles, transforment ensuite une partie de l’alcool en acides organiques, mais ce sont les levures qui sont responsables du gaz.

Tant que le CO₂ peut s’échapper librement vers l’extérieur, votre kombucha :

  • “travaille”
  • s’acidifie
  • mais reste peu pétillant

Pour que la boisson devienne gazeuse, il faut piéger ce CO₂ dans un espace fermé.

1.2. Première fermentation : un gaz qui s’échappe

Pendant la première fermentation :

  • votre kombucha se trouve dans un grand bocal
  • l’ouverture est couverte d’un tissu ou d’une gaze
  • l’air circule librement

Les levures produisent bien du CO₂, mais :

  • le gaz s’échappe par le tissu
  • il ne s’accumule pas dans le liquide
  • le kombucha devient acide, mais pas vraiment pétillant

La première fermentation sert donc surtout :

  • à transformer le thé sucré en kombucha
  • à installer la bonne acidité
  • à préparer une base saine pour la suite

Ne cherchez pas un gros “pschitt” à ce stade : ce n’est pas son rôle.

1.3. Seconde fermentation : là où les bulles se créent vraiment

Le vrai pétillant se développe durant la seconde fermentation, quand vous :

  • mettez votre kombucha en bouteilles fermées hermétiquement
  • ajoutez une petite source de sucre (sucre, miel, fruits, jus…)
  • laissez les levures consommer ce sucre dans ce nouvel espace fermé

Le CO₂ produit :

  • ne peut plus s’échapper
  • s’accumule dans la bouteille
  • se dissout en partie dans le liquide
  • crée pression et bulles

Tout l’art du kombucha pétillant consiste donc à bien gérer cette seconde étape :

  • quantité de sucre
  • type d’arômes
  • temps de seconde fermentation
  • température
  • choix des bouteilles

C’est ce que nous allons détailler maintenant.

2. Pourquoi mon kombucha n’est-il pas assez pétillant ?

Avant de corriger, il est utile de comprendre ce qui cloche. Les raisons principales d’un kombucha peu gazeux sont presque toujours les mêmes.

2.1. Pas assez de seconde fermentation

Erreur très fréquente : on met le kombucha en bouteille, on le met directement au frais, et on s’étonne de ne pas avoir beaucoup de bulles.

Le froid :

  • ralentit fortement l’activité des levures
  • limite la production de CO₂

Si vous mettez trop tôt vos bouteilles au réfrigérateur, le processus de gazéification n’a presque pas le temps de se faire.

2.2. Pas assez de sucre pour nourrir les levures en bouteille

Si vous embouteillez :

  • un kombucha déjà très sec (très peu de sucre résiduel)
  • sans ajouter de sucre ou de fruits

… les levures n’ont presque plus rien à consommer en seconde fermentation. Elles produisent donc très peu de CO₂.

À l’inverse, si vous ajoutez un peu de sucre (ou de fruits, ou de jus) :

  • vous offrez aux levures de quoi redémarrer
  • elles produisent plus de gaz
  • vous obtenez plus de pétillant

2.3. Bouteilles qui ferment mal ou pas adaptées

Si vos bouteilles :

  • ne ferment pas vraiment de façon hermétique
  • laissent échapper une partie du gaz
  • ont des bouchons fatigués ou mal adaptés

… le CO₂ s’en va, la pression ne monte pas, et les bulles restent timides.

Les bouteilles à swing-top (type bouteilles de bière artisanale avec bouchon mécanique) sont très populaires justement parce qu’elles :

  • ferment bien
  • supportent la pression
  • sont faciles à ouvrir et refermer

Nous y reviendrons.

2.4. Culture un peu paresseuse ou conditions difficiles

Enfin, il est possible que :

  • votre SCOBY soit un peu fatigué
  • vos levures soient moins actives (culture maintenue très longtemps sans nourriture, réfrigération prolongée, etc.)
  • la température soit trop basse (en dessous de 20 °C, tout ralentit)

Dans ce cas, la fermentation en bouteille sera lente, et le gaz mettra beaucoup plus de temps à se développer.

3. Les bases incontournables pour un kombucha bien pétillant

Avant d’ajouter des astuces avancées, assurez-vous que les bases sont en place.

3.1. Une culture saine et active

Un SCOBY de kombucha vivant, accompagné d’un liquide de départ acide, est la fondation. Une bonne souche :

  • fermente régulièrement
  • produit un kombucha stable
  • contient des levures suffisamment actives pour redémarrer en bouteille

Si votre culture est très ancienne, peu nourrie, ou issue d’une source douteuse, vous risquez :

  • des fermentations irrégulières
  • moins de pétillant
  • plus de difficultés à ajuster le goût et le gaz

Repartir d’un SCOBY sain, bien équilibré, simplifie beaucoup les choses.

3.2. Un kombucha de base bien fermenté

Avant de penser “bulles”, il faut une base solide :

  • un thé sucré correctement infusé
  • un temps de première fermentation suffisant pour que le goût soit équilibré (ni thé sucré pur, ni vinaigre imbuvable)
  • un rapport sucre / thé / liquide de départ respecté

Si votre kombucha de base est :

  • encore très sucré
  • ou au contraire déjà presque vinaigre

… le comportement en seconde fermentation sera différent. L’idéal, pour un pétillant agréable, est un kombucha de base mi-sucré / mi-acide, qui laisse encore un peu de marge pour la suite.

3.3. Des bouteilles adaptées à la fermentation

Pour une bonne seconde fermentation, choisissez des bouteilles :

  • en verre épais (bouteilles de bière, de limonade, de kombucha artisanal)
  • avec bouchon mécanique ou capsule qui ferme vraiment
  • sans fissure ni faiblesses

À éviter :

  • les bocaux à visser avec couvercle trop lâche
  • les vieilles bouteilles fragiles
  • les bouteilles de verre très fines

Certains brasseurs utilisent une bouteille en plastique (type bouteille d’eau) comme bouteille “test” :

  • ils la remplissent comme les autres
  • ils la pressent chaque jour pour sentir la pression monter
  • quand la bouteille est très dure, ils savent que le gaz est bien présent et peuvent mettre tout au frais

C’est une astuce simple pour évaluer le niveau de pétillant sans ouvrir toutes les bouteilles.

4. La méthode pas à pas pour un kombucha vraiment pétillant

Passons à la pratique. Voici une méthode simple, que vous pourrez ensuite adapter.

4.1. Étape 1 : préparer une fournée de kombucha de base

Préparez votre kombucha comme d’habitude :

  • thé (noir, vert ou mélange) correctement infusé
  • sucre (en général 60 à 80 g par litre pour le thé de départ)
  • refroidissement complet du thé
  • ajout du SCOBY et du liquide de départ
  • première fermentation dans un bocal couvert d’un tissu

Laissez fermenter :

  • jusqu’à obtenir un goût qui vous plaît : ni thé sucré, ni vinaigre extrême
  • en général entre 6 et 10 jours selon la température, la saison, la force de la culture

Goûtez chaque jour à partir du 5e ou 6e jour pour trouver votre “fenêtre idéale”.

4.2. Étape 2 : préparer les bouteilles

Nettoyez vos bouteilles :

  • rincez-les soigneusement à l’eau chaude avec un peu de liquide vaisselle
  • rincez abondamment pour éliminer toute trace de produit
  • laissez-les égoutter à l’air libre

Assurez-vous que :

  • les joints des bouchons mécaniques sont en bon état
  • rien ne fuit quand vous fermez la bouteille vide et que vous secouez légèrement

Une hygiène simple mais rigoureuse évite les mauvaises surprises (odeurs, contaminations).

4.3. Étape 3 : ajouter la “nourriture” pour la seconde fermentation

Pour que vos levures produisent du gaz en bouteille, il leur faut un peu de sucre. Vous avez plusieurs options :

Sucre simple :

  • 5 à 10 g de sucre par litre de kombucha embouteillé (à ajuster selon votre goût)
  • vous pouvez le dissoudre dans un peu de kombucha de base puis répartir dans les bouteilles

Fruits frais ou surgelés :

  • quelques morceaux de fraises, mangue, pêche, ananas, poire…
  • ou une petite poignée de fruits rouges
  • la quantité dépend de la force de vos levures et de votre recherche de goût

Jus de fruits :

  • 5 à 10 % de jus (pomme, raisin, fruits rouges) dans la bouteille
  • attention, c’est très fermentescible : le gaz peut monter vite

Miel, sirop, sucre complet :

  • possible aussi, en petite quantité
  • attention aux arômes puissants (miel fort, sucre très aromatisé) qui peuvent dominer le goût

Commencez modestement, surtout au début. Il vaut mieux un kombucha pas assez pétillant que des bouteilles qui explosent.

4.4. Étape 4 : remplir les bouteilles

Versez votre kombucha filtré (ou non, selon votre préférence) dans les bouteilles :

  • remplissez jusqu’à environ 2–3 cm en dessous du goulot
  • laissez un petit espace pour le gaz, mais pas trop (trop d’air = moins de pression dans le liquide)
  • si vous avez ajouté le sucre directement dans la bouteille, fermez rapidement après remplissage

Vous pouvez filtrer les dépôts et filaments si leur aspect vous dérange, mais ce n’est pas obligatoire pour le pétillant.

4.5. Étape 5 : laisser la seconde fermentation à température ambiante

Placez les bouteilles :

  • à température ambiante (idéalement 22–26 °C)
  • à l’abri du soleil direct
  • dans un plat ou un bac qui pourra contenir un éventuel débordement

Laissez fermenter :

  • en général 2 à 5 jours selon la température, la quantité de sucre, la vitalité de votre culture
  • en vérifiant chaque jour la pression (avec une bouteille plastique test, ou en ouvrant très légèrement une bouteille pour sentir le “pschitt”)

Plus il fait chaud, plus cela va vite. En plein été, 24 à 48 h peuvent suffire pour un pétillant très marqué.

4.6. Étape 6 : mettre au frais pour ralentir la fermentation

Lorsque le niveau de gaz vous convient :

  • placez les bouteilles au réfrigérateur
  • le froid ralentit fortement l’activité des levures
  • la pression se stabilise (ou augmente très doucement)

Au frais, le kombucha :

  • continue parfois à gagner légèrement en complexité
  • conserve son pétillant plusieurs jours, voire plusieurs semaines

Vous pouvez ensuite :

  • ouvrir doucement pour éviter les geysers
  • servir bien frais, en versant délicatement pour garder les bulles

5. Booster le pétillant : ajustements avancés

Une fois les bases maîtrisées, vous pouvez jouer sur plusieurs paramètres pour augmenter encore le pétillant, tout en restant prudent.

5.1. Utiliser des ingrédients très fermentescibles

Certains ingrédients nourrissent particulièrement bien les levures :

  • jus de pomme
  • jus de raisin
  • purée de mangue ou d’ananas
  • sirop de gingembre (gingembre + sucre)

En petite quantité, ils donnent :

  • beaucoup d’arômes
  • une belle effervescence

Mais ils exigent aussi :

  • une surveillance plus attentive
  • des durées de seconde fermentation plus courtes
  • parfois un dégazage régulier (ouvrir légèrement les bouteilles pour relâcher un peu de pression)

5.2. Ne pas sous-remplir les bouteilles

Plus vos bouteilles contiennent d’air, moins la pression se concentre dans le liquide. Pour un bon compromis :

  • remplissez jusqu’à 2–3 cm sous le bouchon
  • évitez de laisser un large espace vide

Un remplissage correct :

  • favorise la dissolution du CO₂ dans le kombucha
  • donne un pétillant plus net, plus dense

5.3. Garder une partie de levures actives dans le liquide

Si vous filtrez très finement votre kombucha de base, vous retirez la plupart des levures. Résultat :

  • moins de micro-organismes dans les bouteilles
  • moins de production de CO₂
  • pétillant plus faible

Pour un bon équilibre, vous pouvez :

  • filtrer grossièrement (passoire, tamis) pour retirer les gros filaments
  • laisser passer une partie des levures en suspension

Cela suffit largement pour une seconde fermentation dynamique.

6. Sécurité : éviter les bouteilles qui explosent

Plus de pétillant, c’est agréable… mais trop de pression peut devenir dangereux. Quelques règles simples permettent de profiter de vos bulles en toute sécurité.

6.1. Utiliser des bouteilles adaptées à la pression

Privilégiez :

  • les bouteilles de bière en verre épais
  • les bouteilles de limonade avec bouchon mécanique
  • les bouteilles conçues pour les boissons sous pression

Évitez absolument :

  • les vieux bocaux fragiles
  • les bouteilles fines ou décoratives non prévues pour le gaz
  • les contenants fissurés ou ébréchés

Si vous avez un doute, utilisez une bouteille en plastique comme test pour évaluer la force de la fermentation.

6.2. Surveiller régulièrement les bouteilles en seconde fermentation

Ne laissez pas vos bouteilles :

  • à température ambiante pendant 10 jours sans les toucher
  • surtout si vous avez ajouté beaucoup de sucre ou de jus

Au lieu de cela :

  • vérifiez chaque jour
  • ouvrez légèrement une bouteille pour sentir la pression si besoin
  • dès que le pétillant vous paraît suffisant, mettez au frais

En été, une seconde fermentation peut être très rapide. Mieux vaut “trop surveiller” que pas assez.

6.3. Dégazer si nécessaire

Si vous sentez que :

  • la pression est très forte
  • ouvrir la bouteille semble dangereux
  • la bouteille en plastique test est dure comme une pierre

Vous pouvez :

  • ouvrir très doucement le bouchon, au-dessus de l’évier, en tenant fermement
  • laisser le gaz s’échapper progressivement
  • refermer et laisser encore un jour ou deux au frais pour stabiliser

En cas de doute extrême, n’hésitez pas à jeter une bouteille plutôt que de risquer un accident. La sécurité passe avant quelques centilitres de boisson

7. Adapter le pétillant à votre goût

L’intérêt de faire son kombucha maison est de pouvoir choisir son niveau de pétillant :

  • certains aiment un kombucha juste légèrement perlant
  • d’autres préfèrent une effervescence proche d’un soda artisanal

Vous pouvez jouer sur :

  • la quantité de sucre / fruits ajoutés en seconde fermentation
  • la durée à température ambiante (de 1 à 5 jours)
  • la température de la pièce (plus il fait chaud, plus c’est rapide)
  • le moment où vous mettez au frais

Avec un carnet de notes simple (date, ingrédients, température, durée), vous verrez rapidement apparaître des schémas :

  • “avec 1 cuillère à café de sucre par bouteille, 2 jours à 24 °C suffisent”
  • “avec du jus de raisin, 24 h seulement sinon c’est trop fort”
  • “en hiver, il faut 4 jours dans ma cuisine à 20 °C”

Petit à petit, vous ne subirez plus vos bulles ; vous les piloterez.

8. Foire aux questions : pétillant et kombucha

8.1. Mon kombucha ne pétille toujours pas après 3 jours, pourquoi ?

Plusieurs pistes :

  • la pièce est trop froide (en dessous de 20 °C) : la seconde fermentation prend plus de temps
  • vous n’avez pas ajouté de sucre ni de fruits : peu de nourriture pour les levures
  • votre culture est très fatiguée : peu de levures actives
  • les bouteilles ferment mal : le gaz s’échappe

Solutions possibles :

  • laissez 1 à 2 jours de plus à température ambiante
  • ajoutez un peu plus de sucre ou de jus la prochaine fois
  • vérifiez l’état de vos bouteilles et de vos joints
  • si le problème revient souvent, envisagez de repartir d’un SCOBY plus vigoureux

8.2. Mon kombucha est très pétillant mais manque de goût, que faire ?

C’est souvent le signe que :

  • vous avez mis beaucoup de sucre simple en seconde fermentation
  • mais peu d’arômes (fruits, plantes, épices)

Vous pouvez :

  • réduire le sucre pur
  • augmenter légèrement la part d’ingrédients aromatiques (gingembre, zestes d’agrumes, fruits rouges)
  • veiller à ce que la base de kombucha ait déjà un joli profil de goût (thé de qualité, fermentation bien menée)

8.3. Mon kombucha fait un geyser à l’ouverture, comment l’éviter ?

Votre seconde fermentation est sans doute très avancée :

  • beaucoup de sucre ajouté
  • longue durée à température ambiante
  • température élevée

Pour limiter les geysers :

  • mettez au frais plus tôt
  • ouvrez les bouteilles très doucement, bien froides
  • en cas de forte pression, dégazez un peu la veille de la dégustation

Vous pouvez aussi utiliser des bouteilles plus grandes ou remplir légèrement moins pour laisser un peu plus de marge.

8.4. Peut-on obtenir un kombucha pétillant sans seconde fermentation ?

Très peu.

La première fermentation, dans un bocal couvert d’un tissu, laisse s’échapper le gaz. Pour obtenir de vraies bulles, vous avez besoin :

  • d’un contenant fermé
  • d’un peu de sucre
  • de levures actives

C’est précisément ce que fait la seconde fermentation en bouteille. Elle est quasiment indispensable si vous voulez un kombucha vraiment pétillant.

8.5. Faut-il toujours aromatiser pour avoir du pétillant ?

Non.

Vous pouvez obtenir un kombucha bien pétillant :

  • en ajoutant simplement une petite quantité de sucre (sucre blanc, sucre de canne, miel…)
  • sans fruits ni arômes supplémentaires

Les fruits et jus sont simplement une façon de :

  • nourrir les levures
  • ajouter du goût
  • personnaliser votre boisson

Conclusion : un kombucha pétillant, une question de méthode plus que de chance

Obtenir un kombucha plus pétillant n’a rien de mystérieux. C’est une histoire d’équilibre entre :

  • une culture de kombucha saine et vivante
  • un kombucha de base bien fermenté
  • des bouteilles adaptées qui ferment correctement
  • un peu de sucre au bon moment
  • quelques jours de seconde fermentation à la bonne température
  • un passage au frais pour stabiliser le tout

En comprenant d’où viennent les bulles et ce dont les levures ont besoin, vous transformez une boisson un peu timide en kombucha vivant et joyeux, avec le niveau d’effervescence qui vous ressemble.

Avec une souche de qualité, un SCOBY de kombucha vivant accompagné de son liquide de départ acidifié et des instructions claires, vous partez avec un avantage précieux : des levures et bactéries prêtes à travailler pour vous, fournées après fournées. À vous ensuite de jouer sur le sucre, la durée et la température pour trouver votre signature : ce petit “pschitt” à l’ouverture, la fine mousse dans le verre, les bulles qui dansent… et le plaisir de dire : “Ce kombucha pétillant, c’est moi qui l’ai réussi.”

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